Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Tol Eressëa
  • Tol Eressëa
  • : Tol Eressëa
  • Contact

Bienvenue!

 

Aiya Ilquen !  (Bonjour à tous!)
Ce site représente ma passion pour l'univers de Tolkien.


A l'heure actuelle, j'entreprends de réécrire tous les articles publiés depuis 2005 en articles beaucoup plus complets et riches, et j'envisage de monter une encyclopédie. C'est la raison pour laquelle vous verrez peut-être certains articles encore en élaboration. Tous vos encouragements sont les bienvenus.

 

Je suis toujours ouvert aux questions, qu'elles soient précises ou non. N'hésitez pas à m'envoyer un mail à tol-eressea@live.fr


 

 

 

 

 

 

 

Peinture

J'essaie d'utiliser en priorité des tableaux. Ils sont surtout de Ted Nasmith, de John Howe ou bien d' Alan Lee.(Le signaler pendant le texte le rendrait encore plus lourd à lire, alors je le fais ici). Parfois les tableaux sont trop volumineux pour rentrer, alors j'utilise des images du film, ce qui rend le texte peut-être plus compréhensible. La plupart des images sont présentes sur internet en format réel, et je peux en envoyer sans problème si vous me le demandez, mais vous les trouverez sur les sites respectifs des auteurs:

www.tednasmith.com

www.john-howe.com

(Pour Alan Lee, vous pouvez en trouver à partir de cette page... http://fan.theonering.net/ )

 

Utùlie'n aurë! Auta i lomë!

" Utùlie'n aurë! Aiya Eldalië ar Atanatàri, utùlie'n aurë!
The day has come! Behold, people of the Eldar and Fathers of Men, the day has come!"
And all those who heard his great voice echo in the hills answered crying: 'Auta i lomë! The night is passing!

The Silmarillion, XX. Of Nirnaeth Arnoediad

 
Histoire                      Peuples                 Langues                Dieux             Terres

Derniers Articles

1 juin 2006 4 01 /06 /juin /2006 12:33
   L'anneau prend la clé des Champs

La victoire de l'Ultime Alliance sur le Mordor se déclara quand Isildur, héritier orphelin du trône, donna le coup de grâce à un Sauron auparavant assassin de Gil-Galad et d'Elendil. Cet acte décisif mais mince de bravoure fut beaucoup glorifié par la suite, notamment parce qu'Isildur se proclama roi des Dùnedain du nord comme du sud. Il aimait en effet saisir gloire et honneur par des actes de vaillance, et ainsi fut sauvé l'arbre blanc et pris l'anneau unique.

 

        C'est parti...

En la deuxième année du Tiers Âge, le nouveau Roi des hommes décida de partir retrouver à Fondcombe son quatrième fils Valandil, mais sans doute voulait-il aussi s'entretenir avec Elrond au sujet de ce qui allait être nommé plus tard Fléau d'Isildur. (houu)

Le gros des forces de l'Arnor était revenu à Fornost et Isildur prend donc congé d'Osgiliath avec ses trois fils aînés (Elendur, Aratan, Ciryon) entouré d'une garde de deux cents hommes qui comprennait, précision ultime, une vingtaine d'archers. Vous verrez l'importance de ce détail plus tard.

En effet, Isildur connait bien le chemin pour l'avoir emprunté à l'aller lors de l'Ultime Alliance, d'où la petitesse de sa garde. Et après tout, Sauron n'a t-il pas disparu?

Le problème c'est que quand Isildur a emprunté la route avec l'Ultime alliance, il ne risquait rien:
       1) il n'avait pas l'anneau, donc aucune raison qu'on s'en prenne à lui particulièrement;
       2) il avait autour de lui une armée forte de plusieurs dizaines de milliers de soldats, alors il était un peu plus sécurisé que par cette escorte (de parade...?)
       3) Isildur ignore un fait. Le connaît-il et s'en moque, ou n'y a t-il pas pensé? Car ce fait,
c'est que le maia obscur, le grand et futur Rouge-Oeil, avait renvoyé du Mordor toutes les forces dont il n'avait pas besoin afin d'harceler l'Ultime alliance durant son trajet. Il y avait donc une horde qui se cachait dans Mirkwood (la grande Forêt Noire), et qui, attendant son heure, guettait.

   


Ces orcs avaient vu passer Elrond et les forces elfes de Gil-galad.
 L'armée sylvaine de Thranduil   passa aussi sans encombres.


En réalité, les immondes créatures pensaient que tous ces soldats avaient perdu la guerre, par conséquent elles ignoraient la chute de Sauron. 

Ces armées, même bien affaiblies, faisaient trop peur aux Orcs. Alors par contre, quand passa la compagnie d'Isildur, ils décidèrent d'attaquer. Car ils étaient près de dix fois supérieurs en nombre, et profitant d'un ciel un instant couvert, ils dévalèrent la pente qui les séparait d'Isildur. 

En voyant cela, Isildur ordonna une formation thangail: deux rangées défensives pouvant s'incurver en un cercle, sur lesquelles les meilleurs éléments orcs se heurtent et fuient finalement, ayant subi de grosses pertes.

La compagnie reprend la marche, et  les Orcs revinrent un peu plus tard. Conscients de l'échec qu'ils viennent d'essuyer ils changent (?) de tactique et s'alignent sur un large front, sans deuxième ligne, qui s'incurve peu à peu et qui finit par encercler les hommes. La nuit était tombée, et peu nombreux étaient ceux qui voyaient les orcs avancer doucement (ce qui empèche aux archers de tirer ).
Puis, un cor sonna. Les Orcs sautaient à plusieurs sur un même Dunadan, et à ce jeu les hommes d'Isildur perdaient, même en faisant subir le triple des pertes. Ainsi, les dùnedain eurent le dessous du combat; Ciryon était mort, Aratan avait été blessé mortellement, mais Elendur cherchait son père.

Isildur était facilement reconnaissable dans la nuit: sur son front brillait l'Elendilmir, une pierre façonnée il y a longtemps en Aman (terre des dieux) et qui brillait d'un éclat blanc; Les orcs en avaient une peur certaine et donc s'en écartaient.(les orcs, ayant été mis au monde dans des cavernes ou des grottes, n'apprécient pas la lumière du soleil.)

Quand Elendur trouva Isildur, il le pria de fuir; et celui-ci partit, non sans avoir précisé qu'il n'aurait pas quitté ses hommes si on ne lui avait demandé! Mais portant avec lui le trésor de l'ennemi (l'anneau) et étant le Roi de tous les Dùnedain, il était un devoir pour lui de s'enfuir.
Et on lit (Contes et Légendes inachevés, le Tiers Age), que quand il mit l'anneau, outre la douleur qui s'ensuivit (car il avait été brûlé à son premier contact avec l'unique, et la douleur ne le quitta qu' à sa mort), la lumière de l'Elendilmir ne cessa pas; elle devint rouge, et tous ceux qui la virent s'en écartèrent quand Isildur partit, bien que lui-même fut invisible. Mais il abaissa son capuchon et alors on ne la vit plus.

Isildur arrivait à l'Anduin, et il le lui fallait traverser pour regagner la forêt noire et chercher secours chez les elfes sylvains. (car ils avaient auparavant emprunté un pont devant se rendre chez Elrond. ils se trouvaient donc sur le côté ouest de l'anduin à la dernière attaque.)

Même pour un homme dans la force de l'âge comme Isildur, ce n'était pas chose aisée que de traverser le Grand Fleuve. Le courant était fort, le fleuve très large, et Isildur se débarassa de son épée, de sa cotte de mailles, de son écu, avant de traverser.

Quand il arriva de l'autre côté, (et il avait l'eau aux genoux), il se trouvait parmi des roseaux. Mais il s'aperçut alors que l'annau l'avait quitté; et sa masse humaine imposante apparut aux orcs qui campaient sur cette rive là. Il fut transpersé de nombreux traits, et ainsi mourût Isildur, voilà comment l'anneau a été perdu.
Il y eut des rescapés. Ohtar et un comagnon s'échappèrent et avec eux, les tronçons de Narsil dont il avait la charge de rapporter jusqu'à Fondcombe (la lame qui fut brisée quand Elendil tomba sur elle. (et non pas quand Sauron marcha dessus, ce qui n'est jamais arrivé; de même que le film montre Isildur mort dans le fleuve, alors qu'il meurt bien sur l'autre rive [et sans son armure, évidemment! difficile de nager sinon...).
. un autre avait été assomé au début des combats et prit pour mort par la suite.
Aux orcs les bucherons et les elfes leur tendirent des embuscades et ils furent massacrés, mais trop tard. De toute manière si sauron avait appris que ces imbéciles avaient laissé passé l'anneau, j'imagine qu'ils l'auraient senti passer (ou pas, telle est la question.).

Après l'avènement du Roi Elessar (ou Aragorn, si vous préférez), certaines choses furent découvertes. On soupçonnait Saroumane d'avoir cherché les traces de l'anneau unique (les anneaux étaient sa spécialité...) près des champs aux Iris, et souvent ses propres sbires détournaient ceux de Sauron ou les tuaient, car le Maître de l'anneau cherchait aussi; Bien que Sauron ait pris connaissance de ces faits, il ne s'en inquiétait point, car il savait de quelle manière s'y prendre avec cet istar).

Or la preuve en fut faite, car dans une armoire d'Orthanc on retrouva le sachet qui pendait au cou d'Isildur comme un pendentif, et dans lequel, un âge auparavant, se trouvait l'anneau. On retrouva aussi l'elessar, et la joie fut grande car on croyait ce joyau perdu. S'ensuit ce passage des contes et légendes inachevés, à propos des ossements d'Isildur.
" Saroumane les aurait-il trouvés et profanés? Les aurait-il brûlés en dérision, dans l'un de ses fourneaux? Si cela avait eu lieu, c'était là oeuvre honteuse. Mais on lui connaissait de bien plus noirs forfaits."

Partager cet article

Repost0

commentaires

J
Salut à toi !Super... !!! Il existe un bon blog relatant de Tolkien ! Je viens de relire à ce sujet le Silmarillion... Bonne continuation !AmicalementJuls
Répondre
E
Bonjour,<br /> J'ai rencontré John Howe cet après-midi si ça t'intéresse j'en parle un peu sur mon blog.<br /> Bonne continuation à toi.<br /> Emilie.
Répondre
G
Va voirhttp://gode-boeger.private.dk/Smaug1.jpgVa voir www.herrderringe-net.de/kalender/13/89.php3., il ya plein de tableau
Répondre
G
C'est génial car cet article apporte un complément plus direct à la trilogie que tes articlesprécédents, mais je trouve tout de même plus interessant ton article sur les Silmarilli. J'ai enfin pu voir l'article ci-dessus avec les images, et c'est beaucoup mieu comme ça.
Répondre
T
Pardon à tous pour les désagréments survenus récemment (images non visibles, site pas accessible) dûs à une panne des serveurs d'over-blog.<br /> Je me doutais bien que cet article serait lu avec les honneurs qu'il mérite: un pont entre deux âges, deux mondes, plusieurs histoires.